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CYCLISME / PRIX DE LA TALAUDIERE (Loire)

arrivée au sprint avec Emanuel CHAILLAN (en jaune) qui prend le meilleur.

arrivée au sprint avec Emanuel CHAILLAN (en jaune) qui prend le meilleur.

CYCLISME  /  PRIX DE LA TALAUDIERE  (Loire)

 

Dans le cadre de la Fête du Sport organisé par la ville de la Talaudière

Samedi 15 septembre 2018 à partir 13h30

 

 

 

« Et à la fin c’est Emanuel CHAILLAN qui gagne »

 

 

Samedi 15 septembre 2018, pour l’édition 2018, l’ASOS St Galmier, organisateur du Prix de la Talaudière, était satisfait de la participation et du suspense, comme le précisait Philippe BEAUCOUP, Président de l’association.

 

Le circuit n’était pas si simple qu’il y apparaissait avec une succession de faux plats, qui se révélaient usant avant une courte côte (dénivelé 45 m). Tout cela arrivait à mettre à mal les moins grimpeurs du peloton. Ce que confirmait en connaisseur Gil MAS (Président de l’ECSEL St Etienne), présent sur cette course en spectateur :

 

«C’est un beau circuit sélectif, très physique, et cette course se place bien dans le calendrier, avec une belle participation pour l’édition 2018.  Il y a un beau plateau, et c’est toujours agréable de voir ces rencontres de passionnés. Ces coureurs se font plaisir, ils aiment le vélo, et ils aiment la course. Il y a beaucoup de valeurs dans le vélo, c’est une belle école de la vie. J’ai la chance de vivre de ma passion, et je rends au vélo ce qu’il m’a apporté. Le vélo a toute sa place dans nos sociétés et va prendre de plus en plus d’ampleur».

 

 

Chez les CADETS

L’arrivée se fera au sprint pour une course serrée jusqu’à la fin. Cela s’est joué à pas grand-chose, suffisamment pour Dimitri BARRALLON (UC D’AFFINOIS/PELUSSIN) qui s’impose.

 

 

En  JUNIORS.

Dès le troisième passage, ça va vite, ça embraye pour faire la cassure.

Et celui qui faisait une grosse impression, le plus dynamique, c’était Jordan GROS  (Chambéry).

En effet, après un ennui mécanique au 2è passage, il intégrait à nouveau le peloton.

Au troisième passage, ça va vite, ça embraye pour faire la cassure, et Jordan GROS en sera l’un des artisans.

Ils seront alors 19 coureurs à l’avant, dont le coureur d’Issoire Nolan Artaud que l’on remarquait aussi, très actif.

Le peloton accuse alors un retard de 50 secondes sur la tête de course, un peloton emmené par RIBEYRE Clément (UC d’Affinois/Pélussin)

A mi-course, la situation n’a pas évolué et l’écart était maintenu.

A dix tours de la fin, on se regarde un peu dans le groupe de tête, et ça ralentit. Le peloton en profite pour réduire l’écart progressivement à 30 secondes.

Mais Jordan GROS lance encore cinq attaques, ce qu’il confirmera à l’arrivée : « Je suis déçu car j’ai lancé cinq attaques et personne n’a suivi. J’ai assuré le train pour que nous ne soyons pas récupérés par le peloton car ça revenait derrière et les coureurs n’ont pas coopéré. Et à l’arrivée au sprint je l’ai payé ».

Et même si, « sur la fin, j’ai mis une grosse mine et le groupe a éclaté. Il ne restait plus que cinq coureurs » commentait encore Jordan GROS. Mais cela ne suffira pas à faire la différence sur un final qui se jouera sur le plan tactique.

« Sur le dernier tour, Landry MEZANGE, mon coéquipier, est parti juste au pied de la bosse. J’ai vu qui le suivait, Jordan GROS. Il avait montré beaucoup de facilité, et c’était un vainqueur potentiel. Mais, je savais pouvoir le battre au sprint. Il fallait le laisser sortir et j’ai contré. Je suis content de cette victoire» commente Emanuel CHAILLAN (GMC 38 Grenoble).

 

Une stratégie payante,  Emanuel CHAILLAN gagne l’édition 2018.

 

Odilon Fraq

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